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Location logement étudiant, quels sont les dispositifs fiscaux ?

Vous souhaitez vous lancer dans un investissement immobilier destiné à la location étudiante ? Il est important de bien connaître les dispositifs fiscaux en place pour bénéficier des avantages correspondants.

Qu’est-ce qu’un logement dans une résidence étudiante ?

Placer son argent dans un logement en résidente étudiante est une solution toute trouvée pour défiscaliser en toute tranquillité d’esprit. Il s’agit d’un placement de choix pour les primo-investisseurs, c’est-à-dire les personnes qui achètent un bien destiné à la location pour la première fois. C’est aussi une bonne idée pour préparer ou compléter sa retraite, car le marché de l’immobilier étudiant est loin de régresser, bien au contraire. Le ticket d’entrée pour faire partie du club des propriétaires de logement étudiant est relativement modéré. En effet, il est parfaitement possible de trouver un studio dans une résidence étudiante à moins de 100 000 euros, parfois même dès 75 000 euros.

Vous pourrez confier la gestion locative à un gestionnaire spécialisé qui s’occupera de l’accueil, de la laverie et de tous les services para-hôteliers qui doivent être mis en place dans une telle résidence. Le bail commercial signé avec le gestionnaire, qui est également en charge de la recherche de locataires, de l’entretien du bâtiment et de l’encaissement des loyers, est de neuf ans.

Dans la très grande majorité des cas, un investissement dans une résidence étudiante se fait sous forme de vente en état futur d’achèvement (VEFA) ou vente sur plan. Toutefois, il peut s’agir d’un bien immobilier situé dans une résidence de service de plus de quinze ans où d’importants travaux de rénovation sont en cours. Mais quelle que soit le cas de figure, il est conseillé de faire appel à un professionnel basé dans la région pour profiter des meilleures offres. En effet, il est plus facile pour un expert travaillant par exemple dans l’Hérault de trouver un appartement étudiant à Montpellier.

Les dispositifs de défiscalisation possibles pour un logement étudiant

De nombreux étudiants recherchent une location meublée, mais ceux qui préfèrent les logements nus sont également légion en période de rentrée universitaire. La principale différence entre les deux types de location réside dans la durée du bail. Elle est de trois ans pour une location nue, alors qu’elle est limitée à un an pour un bien meublé, et peut être réduite à neuf mois dans le cas d’un logement étudiant. La location d’un logement neuf vide à un étudiant ouvre droit à un avantage fiscal dans le cadre de la loi Pinel. Cela consiste à obtenir une déduction fiscale dont le montant peut aller jusqu’à 6 000 euros sur douze ans.

L’investisseur peut également louer son bien sous le statut de loueur de meublé non professionnel (LMNP), un statut qui permet de récupérer la TVA à 20%. Sous le régime micro-Bic, le propriétaire peut bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50% si ses revenus sont inférieurs à 70 000 euros. Au-dessus de ce seuil, il passe au régime réel et pourra déduire toutes les charges : taxe foncière, assurance, intérêts d’emprunt, travaux, frais de syndic…

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