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Est-ce toujours possible d’acquérir un vignoble ?

La réponse à cette question, qui est justifiée par le contexte économique actuel, est oui. Mais il convient de prendre en compte un certain nombre de paramètres, car il s’agit avant tout d’un investissement même si l’acheteur est un passionné du vin.

Etat des lieux de la filière viticole en France

On distingue trois profils d’acheteurs de vignobles en France. Il y a d’abord les personnes qui sont déjà dans le métier et qui disposent déjà de leur réseau de distribution. Ces investisseurs se tiennent au courant de l’existence de vignobles à vendre dans leur région, voire dans d’autres terroirs. Le deuxième cas de figure est celui des personnes qui veulent diversifier leur patrimoine financier et foncier, et qui se tournent vers la viticulture par passion. Et enfin, il y a les investisseurs étrangers qui sont de plus en plus nombreux, dont des Américains, des Chinois, des Russes et des Britanniques.

L’émergence de néo-vignerons est une très bonne chose pour la filière française du vin. En effet, ces investisseurs apportent de nouvelles idées, des compétences validées et des expériences réussies dans d’autres domaines. Ils bousculent les idées reçues et mettent en œuvre de nouveaux modes d’exploitation. Pour eux, un vignoble à vendre représente avant tout une possibilité de faire des affaires. Ils s’entourent d’experts, ce qui est idéal pour la jeune génération qui ne demande qu’à intégrer la profession et apporter leur savoir-faire.

Il suffit de faire une recherche sur internet avec par exemple les mots clés « devenir vigneron » pour se rendre compte de l’engouement suscité par les métiers du vin. Les publicités pour des bilans de compétences sont légion, et les blogs fournissant des conseils sur le sujet se multiplient à grande vitesse, et ce avec des thématiques de plus en plus pointues. Il en est de même pour les témoignages des personnes qui ont tout laissé derrière elles pour tenter une nouvelle expérience.

Les étapes incontournables pour les néo-vignerons

Les experts s’accordent à dire qu’il est indispensable de passer par la case formation et stages avant de se lancer dans l’aventure du vin. En effet, cela permet de se mettre en face de la réalité et de se débarrasser des fantasmes qui trompent souvent les investisseurs. Les chambres régionales d’agriculture se présentent comme des structures idéales pour les aspirants. Il est recommandé d’y passer deux ou trois mois.

Les néo-vignerons doivent étudier les problèmes juridiques posés par le fermage et le métayage. Naturellement, il leur faut aussi consacrer du temps et des moyens pour passer en revue les vignobles à vendre et contacter des professionnels déjà actifs dans leur région d’implantation. Pour les qualifications, bien qu’il n’y ait pas de condition sine qua non, diverses formations officielles sont recommandées : bac pro conduite et gestion d’exploitation agricole, CAP vigne et vin, diplôme national d’œnologie, BTS viticulture-œnologie…

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