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Après deux mois de confinement, les bourses du monde entier remontent rapidement en s’appuyant sur chacune des bonnes nouvelles qu’elles ont. Lundi 11 mai, les files d’attente devant les magasins en France et la réouverture de Disneyland à Shanghai ont fait bondir les marchés. Le 12 mai, c’est au tour de l’annonce de Ryanair : 40 % de son activité redémarreront en juillet.
Une reprise qui bénéficie aux marchés financiers
Ryanair est un géant des voyages aériens. La reprise de son activité, même seulement 40 % et en juillet, est une excellente nouvelle qui se répercute sur toute l’économie mondiale. Pour les bourses du monde entier, cela signifie une reprise progressive du tourisme et le retour de nombreuses activités annexes.
Ryanair a annoncé 1 000 vols quotidiens en juillet vers 90 % de ses destinations habituelles. Le cours de son action a évidemment bondi et celui de tous les secteurs annexes avec. La répercussion a aussi été appréciée par les particuliers qui investissent avec des plateformes de trading en ligne. Ils ont pu profiter de la reprise grâce au CFDs et investir encore plus.
Ryanair appliquera des mesures de sécurité
Bien sûr, pour que l’annonce de Ryanair ait un tel impact, il a évidemment fallu qu’elle soit accompagnée d’une autre déclaration : la compagnie aérienne mettra en place de nombreuses mesures de sécurité et de dépistage pour assurer la sécurité de tous ses voyageurs.
Ainsi, le port du masque sera obligatoire pour les passagers et le personnel. La température sera également contrôlée avant chaque décollage. Néanmoins, la compagnie a annoncé qu’elle n’appliquerait pas de règles de distanciations sociales. Une décision qui se justifie économiquement, mais qui inquiète les scientifiques.
Une reprise qui peut encore être gâchée
L’annonce de la reprise de l’activité de Ryanair a été très bien accueillie, mais elle reste à relativiser. Effectivement, elle ne pourra se faire qu’à condition que les gouvernements lèvent l’interdiction des vols intraeuropéens avant le début du mois de juillet. Pour ce qui est des vols long-courriers, il y a peu d’espoir qu’ils soient de retour cet été.
De plus, les scientifiques rappellent qu’il est risqué d’effectuer un voyage d’une ou deux heures dans une cabine d’avion sans distanciation sociale et avec trop peu de personnels pour faire respecter les règles d’hygiène. La crainte d’une deuxième vague d’épidémie pourrait forcer Ryanair à revoir sa position. Néanmoins, pour le moment, l’espoir est permis et les marchés financiers choisissent d’y croire.